Ce qu’il faut retenir : Tom Pidcock relève un défi inédit en enchaînant le Tour de Lombardie et les Mondiaux de gravel en moins de 24 heures, démontrant une polyvalence unique. Cette tentative historique pour un troisième titre mondial en trois disciplines (cyclo-cross, VTT, gravel) repousse les limites du cyclisme contemporain. Son vélo gravel sur mesure s’affirme comme un allié clé sur les terrains exigeants.
Un cycliste peut-il vraiment enchaîner une course sur route mythique et un Mondial de gravel en 24 heures ? Tom Pidcock relève ce défi insensé entre Tour de Lombardie et Mondiaux de gravel, défiant les normes du cyclisme. Comment réussir ce double exploit ? Derrière ce week-end de folie : une préparation ultra-ciblée, un vélo gravel optimisé pour les terrains variés, et une récupération express entre les épreuves. Découvrez les secrets de cette transition entre asphalte italien et sentiers néerlandais, qui révèle l’audace d’un athlète taillé pour repousser les limites. L’histoire du cyclisme moderne s’écrit sous vos yeux, entre polyvalence et innovation.
- Tom Pidcock : un week-end hors norme entre route et gravel
- Le doublé Lombardie-Mondiaux : un défi physique et logistique
- À la poursuite d’un triplé historique
- Le vélo de gravel de Tom Pidcock : l’arme secrète ?
- Ce qu’il faut retenir de ce week-end de titan
Tom Pidcock : un week-end hors norme entre route et gravel
Un cycliste peut-il disputer un Monument […] puis viser un titre mondial en gravel moins de 24h plus tard ?
Tom Pidcock relève ce défi en enchaînant deux disciplines. Le samedi, il affronte les pentes du Lombardie. Le dimanche, direction les Pays-Bas pour les Championnats du Monde de gravel, où technique et endurance sur terrains accidentés sont cruciales.
Cette double participation souligne sa polyvalence unique : triple champion du monde (cyclo-cross, VTT, route), il vise à cumuler un titre gravel, devenant le premier homme à réunir ces distinctions.
La logistique est colossale : un vol de Bergame à Maastricht après Lombardie, avec un vélo gravel déjà prêt sur place. L’horaire du vol dépendra de sa performance pour préserver sa récupération.
Confiant après une bonne récupération post-Mondiaux route, Pidcock vise le podium à Lombardie tout en restant « affûté » pour le gravel. Un programme rarissime dans le cyclisme moderne, illustrant son adaptabilité et son ambition hors norme.
Le doublé Lombardie-Mondiaux : un défi physique et logistique
Le Tour de Lombardie : l’enfer des feuilles mortes
Le Tour de Lombardie 2025, 118e édition, reste l’un des cinq « Monuments » du cyclisme sur route. La course italienne, longue de 255 km avec 4 800 m de dénivelé, exige endurance et effort intense sur des montées exigeantes comme la Colma di Sormano (12,9 km à 6,4%).
Épreuve de fin de saison, son arrivée prévue entre 16h45 et 17h30 marque la fin d’une saison éprouvante. Terminer dans ces conditions constitue déjà un exploit avant un changement radical d’épreuve. Les jambes lourdes et la concentration érodée rendent le passage au gravel d’autant plus périlleux.
Les Mondiaux de gravel : une discipline à part entière
Passer de l’asphalte lisse de la Lombardie aux sentiers imprévisibles du gravel en une journée demande une adaptation technique et mentale que très peu de coureurs peuvent maîtriser.
Le gravel, mélange de route et de VTT, exige des compétences uniques. Les coureurs affrontent chemins de terre, singles et portions accidentées du Limbourg néerlandais, région aux paysages vallonnés parsemés de trappes et de chemins de gravier. Chaque virage devient un piège potentiel avec concentration constante pour éviter crevaisons et chutes.
Le casse-tête des 24 heures
Caractéristique | Tour de Lombardie | Mondiaux de Gravel |
---|---|---|
Discipline | Cyclisme sur route | Gravel |
Type de terrain | Principalement asphalte | Mixte (chemins, sentiers, route) |
Compétences clés | Endurance, tactique de peloton, gestion d’effort long | Pilotage, puissance explosive, lecture du terrain |
Matériel principal | Vélo de route aéro ou léger | Vélo de gravel spécifique, pneus larges |
Entre l’arrivée du Tour de Lombardie en fin de journée le 11 octobre et le départ des Mondiaux gravel au matin du 12 octobre, Pidcock n’aura que quelques heures pour récupérer. Massages express, nutrition ciblée et soins intensifs deviennent essentiels. Le déplacement entre l’Italie du nord et les Pays-Bas, soit plus de 800 km, impose un voyage express en avion ou voiture pour espérer récupérer.
À la poursuite d’un triplé historique
Un collectionneur de maillots arc-en-ciel
Tom Pidcock n’en est pas à son premier coup d’essai sur les podiums mondiaux. Déjà sacré en cyclo-cross (2022) et en VTT cross-country (2023), ce coureur britannique cumule les titres dans des disciplines exigeantes. Son palmarès impressionnant inclut aussi une médaille d’or olympique en VTT (Tokyo 2021 et Paris 2024). Concrètement, Pidcock a tout gagné dans le cyclisme sur terre battue.
- Champion du Monde de Cyclo-cross
- Champion du Monde de VTT Cross-Country (XCO) (2023)
- Champion Olympique de VTT (2020, disputé en 2021)
En visant le gravel, il tenterait l’impossible : devenir le premier à cumuler trois maillots arc-en-ciel dans trois disciplines différentes. N’est-ce pas surprenant ?
Rejoindre un club très fermé
Mathieu van der Poel et Pauline Ferrand-Prévot figurent parmi les rares cyclistes modernes à avoir brillé dans plusieurs disciplines. Van der Poel, septuple champion du monde de cyclo-cross, a aussi remporté des étapes sur le Tour de France et des classiques de route. Pauline Ferrand-Prévot, quintuple championne du monde, a conquis des titres en VTT, cyclo-cross et sur route. Leur polyvalence a redéfini les standards.
L’ambition de Tom Pidcock illustre les avancées passionnantes du cyclisme moderne, où les barrières entre les disciplines s’effritent au profit d’athlètes complets et audacieux.
Si Pidcock réussit ce triplé cyclo-cross, VTT, gravel, il entrera dans une catégorie à part. Une prouesse inédite qui marquera l’histoire du sport. Le défi est colossal, mais n’est-ce pas ce qui rend l’exploit si excitant à suivre ?
Le vélo de gravel de Tom Pidcock : l’arme secrète ?
Un vélo taillé pour la victoire
Pour briller en gravel, le matériel compte autant que la forme physique. Tom Pidcock, engagé dans un week-end exceptionnel entre le Tour de Lombardie et les Mondiaux de gravel, mise sur un vélo adapté à cette discipline exigeante. Malgré son affiliation à l’équipe Q36.5, Pidcock conserve un partenariat technique avec Pinarello, son fournisseur historique. Son choix ? Le Grevil F, un gravel bike conçu pour conjuguer rigidité et confort sur des parcours variés.
Ce modèle, en fibre de carbone, intègre des technologies héritées du WorldTour. Ses freins à disque hydrauliques garantissent un contrôle optimal, crucial sur les chemins glissants du Limbourg. Une transmission mono-plateau simplifie le passage des vitesses, adaptée aux changements de terrain abrupts en gravel. Autant de détails techniques qui transforment ce vélo en allié stratégique.
Le choix crucial des pneus
En gravel, les pneus sont décisifs : ils sont le seul point de contact avec des surfaces imprévisibles. Pour les Mondiaux 2023 aux Pays-Bas, Pidcock devait anticiper un tracé roulant mais potentiellement boueux. Largeur, crampons et pression de gonflage devenaient des paramètres critiques.
Les pneus en 40 à 45 mm offrent un bon compromis entre vitesse et adhérence. Des crampons agressifs s’imposent sur les sols gras, tandis qu’une pression ajustée (entre 3,5 et 5 bars) optimise la stabilité sans alourdir l’effort. Ces choix reflètent l’équilibre délicat entre performance et adaptabilité, une dimension souvent sous-estimée.
Pour comprendre l’importance de ces réglages, il faut savoir ce qui définit le meilleur vélo gravel pour chaque type de pratique. Ce matériel se distingue nettement de celui utilisé en VTT, soulignant encore la différence entre VTT ou gravel.
Ce qu’il faut retenir de ce week-end de titan
Enchaîner le Tour de Lombardie et les Mondiaux de gravel en 24 heures : un défi fou relevé par Tom Pidcock en 2025. L’Anglais a osé un double objectif exigeant, malgré fatigue et déplacements.
Sa participation, qu’il termine sur le podium ou non, renforce son statut d’athlète polyvalent. Déjà champion du monde de cyclo-cross et VTT cross-country, il visait un troisième titre dans une troisième discipline.
- Défi physique et logistique : Adaptation aux deux formats en 24h et gestion de la récupération.
- Quête historique : Devenir le premier homme à cumuler trois titres mondiaux élite en cyclo-cross, VTT et gravel.
- Matériel adapté : Vélo route (Pinarello Dogma F) et pneus gravel (30 mm) pour s’adapter aux terrains variés.
Ce week-end illustre son audace, repoussant les limites de la spécialisation cycliste. Quel que soit le résultat, son exploit captive les amateurs de vélo. Comme le souligne son coach : « Il aime la compétition. » Ce qu’il faut retenir : Pidcock redéfinit ce qui est possible sur deux roues.
Ce week-end historique incarne l’audace de Tom Pidcock : défi physique inédit, triplé mondial entre route, VTT et gravel, matériel adapté. Qu’il réussisse ou non, il illustre une nouvelle ère du cyclisme, repoussant les limites. Un exploit polyvalent et audacieux, offrant un spectacle épique.