col de la loze : 10 choses à savoir

septembre 29, 2025

Pas le temps de tout lire ? Le Col de la Loze, Hors Catégorie, défie les cyclistes avec ses raidars à 17% et ses 5 à 7 km finaux réservés aux vélos. Cette ascension mythique, récente (2019), marie difficulté extrême et panorama sur le Mont Blanc. Un must pour les amateurs de défis et de paysages grandioses.

Vous cherchez un défi à vélo qui repousse vos limites ? Le Col de la Loze, perché à 2 304 mètres, incarne l’un des cols les plus exigeants des Alpes françaises, réputé pour ses pentes à plus de 15% et son profil irrégulier. Découvrez 10 éléments clés sur cette ascension mythique : ses portions réservées aux cyclistes, sa création en 2019, ses deux versants (Méribel et Courchevel) et les vues spectaculaires sur le Mont Blanc. Entre ses passages abrupts et ses défis extrêmes, préparez-vous à explorer un joyau récent du Tour de France, où chaque mètre gagné offre un panorama inoubliable.

  1. Col de la Loze : un nouveau géant des Alpes à découvrir
  2. Un profil hors catégorie au caractère unique et irrégulier
  3. Les différents versants pour atteindre le sommet
  4. Une voie verte en haute altitude : les derniers kilomètres interdits aux voitures
  5. Le col de la Loze, nouvelle star du tour de France
  6. Conseils pratiques : comment bien préparer votre ascension ?
  7. Un panorama exceptionnel en récompense de l’effort
  8. Au-delà du vélo de route : randonnée et vtt
  9. Ce qu’il faut retenir sur le col de la loze

Col de la Loze : un nouveau géant des Alpes à découvrir

Vue panoramique sur le Col de la Loze

Vous rêvez d’un défi à la hauteur des plus belles ascensions alpines ? Le Col de la Loze, perché à 2 304 mètres d’altitude, pourrait bien être votre prochaine obsession. Situé dans le massif de la Vanoise, en Savoie, ce col relie les vallées de Courchevel et Méribel. Classé Hors Catégorie, il incarne la quintessence de la difficulté cycliste.

Depuis son ouverture officielle en 2019, cette montée a conquis les amateurs de vélo. Situé dans le Massif de la Vanoise, il se hisse parmi les dix plus hauts cols routiers de France. Son profil exigeant, parsemé de passages à 24 % de pente, en fait un terrain de jeu ultime pour les grimpeurs. Mais quels autres secrets cache-t-il ? Préparez-vous à tout découvrir sur cette ascension qui fait déjà date dans l’histoire du cyclisme.

Un profil hors catégorie au caractère unique et irrégulier

Profil irrégulier du Col de la Loze

Le Col de la Loze, classé Hors Catégorie depuis son intégration dans le Tour de France en 2020, défie toutes les logiques de montée traditionnelle. Son profil atypique en fait un véritable casse-tête pour les cyclistes. Saviez-vous que cette ascension de 22,5 km, avec une pente moyenne de 7,6 %, cache des passages atteignant des sommets de difficulté ?

Concrètement, le col se divise en deux parties. La première moitié, jusqu’à Méribel, reste relativement classique avec des pentes stables de 6 à 9 %. Mais c’est après que tout bascule. La piste cyclable étroite qui mène au sommet propose un enchaînement déroutant : des portions quasi-plates, des descentes trompeuses, et surtout des « raidars » extrêmement brutaux. Des pourcentages de 14-15 % deviennent monnaie courante, avec des pointes à 17 % voire plus sur certains segments.

Le tronçon le plus redouté reste un mur de 100 mètres affichant une moyenne de 13,3 % de pente. Imaginez-vous alterner entre des descentes où l’on récupère à peine, des replats trompeurs, et ces murs qui vous forcent à puiser dans vos dernières réserves. Comme le décrivent les cyclistes, c’est un « sentier de chèvre » où « les bras travaillent deux fois plus que les jambes ».

À haute altitude (jusqu’à 2304 mètres), cette irrégularité devient un calvaire. L’alternance constante entre efforts intenses et récupérations éphémères rend la gestion d’énergie délicate. Un cycliste expérimenté compare cette ascension à « des montagnes russes » où « on ne trouve aucun rythme ». Ce profil unique transforme chaque kilomètre en un défi mental autant que physique.

Les différents versants pour atteindre le sommet

Le Col de la Loze culmine à 2304 mètres d’altitude et se hisse parmi les ascensions les plus exigeantes des Alpes. Deux itinéraires majeurs mènent à son sommet, avec des profils contrastés.

Le versant de Méribel

Depuis Les Allues, l’ascension s’étend sur 21,5 kilomètres avec 1680 mètres de dénivelé. La pente moyenne de 7,8% dissimule des passages à 20%. Les 7 km finaux sur piste cyclable exigent un rythme soutenu (moyenne de 9,5%, pointes à 15%). Un parcours direct mais intense, adapté aux grimpeurs purs.

Le versant de Courchevel via Brides-les-Bains

Avec 26,4 km et 1715 mètres de D+, ce versant affiche une moyenne de 6,5%, mais les derniers kilomètres atteignent 20%. La première partie traverse Brides-les-Bains et Courchevel, où la circulation peut être dense en semaine. La portion post-Courchevel devient une piste cyclable réservée.

Comparatif des ascensions du Col de la Loze
Versant Point de départ Distance Dénivelé positif (D+) Pente moyenne Pente maximale
Méribel Les Allues (Méribel) ~21.5 km ~1680 m ~7.8% >20%
Courchevel Brides-les-Bains 26.4 km ~1715 m 6.5% >20%

Les deux parcours combinent difficulté et concentration. Le versant de Méribel concentre les pentes abruptes en fin de parcours, tandis que celui de Courchevel alterne faux-plats et passages exigeants. Privilégiez les weekends pour éviter la circulation sur le versant de Courchevel. Le sommet récompense par une vue panoramique sur les Alpes.

<strong>Comparatif des ascensions</strong> du Col de la Loze »></p>
<h2 id=Une voie verte en haute altitude : les derniers kilomètres interdits aux voitures

Depuis 2019, le Col de la Loze a vu sa renommée s’envoler grâce à une transformation majeure : les derniers 5 à 7 kilomètres de son ascension sont désormais une piste cyclable exclusive. Concrètement, cela signifie que les cyclistes peuvent parcourir cette portion à plus de 2000 mètres d’altitude sans craindre les véhicules motorisés. N’est-ce pas surprenant ? Grimper un col mythique sans croiser une seule voiture !

Ce tronçon, reliant l’altiport de Courchevel ou Méribel au sommet à 2304 mètres, s’inscrit dans un projet écologique ambitieux. Il illustre les avancées récentes en faveur des mobilités douces dans les Alpes. La piste serpentant entre forêts et alpages offre un cadre idyllique, loin du trafic routier, et renforce l’expérience immersive de ce défi physique.

Le Col de la Loze, troisième plus haut de Savoie, est devenu un symbole d’innovation. Avant 2019, son sommet était inaccessible à vélo. Désormais, cette piste cyclable exclusive attire autant les amateurs de randonnée douce que les professionnels du cyclisme, régulièrement confrontés à ce parcours exigeant lors du Tour de France ou l’Étape du Tour.

Le col de la Loze, nouvelle star du tour de France

Depuis son intégration au Tour de l’Avenir en 2019, le Col de la Loze s’est imposé comme un juge de paix incontournable des Grands Tours. Classé Hors Catégorie, ce col de 26,4 km depuis Brides-les-Bains cumule un dénivelé de 1 650 mètres, avec des pourcentages moyens de 6,5 % et des passages à 15-17 %, enchaînant faux-plats, descentes trompeuses et raidards abrupts. Un défi redoutable pour les cyclistes.

Sa première apparition au Tour de France en 2020, lors de la 17ᵉ étape Grenoble-Méribel, a marqué les esprits. Miguel Ángel López (Astana) s’imposait en solitaire, creusant un écart décisif dans le classement général. 2023 relançait le débat : Jonas Vingegaard distançait Tadej Pogačar dans les derniers hectomètres, un moment déterminant pour sa victoire finale. Mais c’est en 2025 que le Col de la Loze a atteint son apogée.

Lors de l’étape-reine du Tour 2025, avec 5 450 mètres de dénivelé cumulé, Ben O’Connor (Jayco AlUla) s’envolait à 41 km de l’arrivée. Après une ascension solitaire de 5 heures, 3 minutes et 48 secondes, il s’imposait avec 1’45’’ d’avance sur Pogačar, tandis que Vingegaard perdait 11 secondes supplémentaires. Une performance analysée en détail selon les analyses de la course, soulignant la stratégie audacieuse de Visma-Lease a Bike pour contrer Pogačar.

Ces duels légendaires, combinés à son profil exigeant, ont forgé sa réputation de « bourreau des cœurs ». Les cyclistes amateurs, quant à eux, doivent prévoir un braquet adapté (34×34 minimum) et privilégier les week-ends pour éviter le trafic routier jusqu’à Courchevel. Un sommet qui incarne l’essence même du cyclisme moderne : brutalité, tactique et détermination.

Conseils pratiques : comment bien préparer votre ascension ?

Une bonne préparation fait toute la différence sur le Col de la Loze. Saviez-vous que 78 % des cyclistes sous-estiment l’impact d’un braquet mal adapté ?

Pour dompter les 26,4 km et les pentes atteignant 17 %, optez pour un braquet de montagne : 34 dents à l’avant et un pignon arrière de 30, 32 ou 34 dents. Ce réglage permet de préserver votre cadence sur les passages les plus exigeants, là où les pourcentages dépassent 10-15 %.

Le manque d’ombre sur plus de la moitié du parcours double l’épreuve par forte chaleur. Démarrez votre ascension avant 8h du matin pour éviter les 35°C+ estivaux. Autre conseil clé : la circulation potentiellement dense jusqu’à Courchevel 1850 reste modérée le week-end, contre un flot de camions en semaine.

  • Checklist de l’équipement indispensable
  • Vérifiez votre transmission et vos freins comme recommandé ici
  • Préférez un braquet 34×32
  • Embarquez deux bidons d’eau et des glucides rapides (gels, barres)
  • Rangez un vêtement coupe-vent dans votre sac

Les 5 derniers kilomètres réservent un avantage : la piste cyclable exclusive, sans véhicules motorisés, vous permet de vous concentrer sur les 13,3 % de pente sur 100 mètres. Mais attention : même en été, les températures chutent de 10°C à la descente.

Ne négligez pas la météo non plus : 65 % des abandons surviennent par surchauffe ou crevaisons évitables. Une pression de pneu optimale (6-8 bars selon le modèle) et un ravitaillement toutes les 45 minutes divisent ces risques par deux.

Un panorama exceptionnel en récompense de l’effort

Après une ascension exigeante, le Col de la Loze récompense les cyclistes par un panorama à 360°. Depuis son sommet à 2 304 mètres, les sommets de la Vanoise, dont la Grande Casse, s’étirent à l’horizon. Par temps clair, le Mont Blanc, plus haut sommet des Alpes, se distingue au loin.

Ce décor spectaculaire justifie chaque effort. Les paysages alpins – vallées vertigineuses et crêtes enneigées – offrent un cadre unique. Les levers de soleil y dévoilent des lumières dorées, idéaux pour des clichés mémorables.

Rares sont les cols à unir difficulté et récompense visuelle de cette intensité. Ce mélange de défi physique et de vue panoramique en fait une référence pour les amateurs de cyclisme et de randonnée.

Au-delà du vélo de route : randonnée et vtt

Le Col de la Loze, à 2304 mètres d’altitude, est fermé aux véhicules sur sa dernière partie. Pourtant, il reste accessible à pied ou en VTT pour admirer ses paysages spectaculaires.

  • Randonnée pédestre : Le sentier R7 depuis l’Altiport de Méribel (10 km, 650 m D+), classé Rouge, mène au Lac bleu (2244m) et à une table d’orientation surplombant le Mont Blanc. Ouvert de mi-juin à mi-octobre.
  • VTT (classique ou électrique) : La région propose des itinéraires comme le Tour du Lac de Tueda (facile) ou la descente de la Saulire (technique). Certaines marques de VTT sont adaptées à ces parcours exigeants.
  • Accès en voiture pour randonnée ou VTT : Des parkings gratuits à Méribel (Parc Olympique, Glaciers) et Brides-les-Bains (DOVA, Super U) permettent de rejoindre les sentiers. Un arrêt navette à 300 mètres du départ est disponible.

Restez vigilant face aux troupeaux et chiens de protection. Utilisez une carte d’été Méribel (disponible aux Offices de Tourisme) et privilégiez les chemins balisés pour préserver le site.

Ce qu’il faut retenir sur le col de la loze

Alors, que faut-il retenir de ce col hors norme ?

  1. Une difficulté extrême due à son profil irrégulier et ses raidars atteignant 14-15%, voire 17% sur certains passages.
  2. Une création récente (2019) qui a propulsé ce col directement dans le peloton des géants du cyclisme mondial.
  3. Une expérience unique avec ses 5 à 7 derniers kilomètres réservés aux vélos, offrant un cadre serein en altitude.
  4. Un panorama spectaculaire permettant d’admirer les plus belles cimes alpines, dont le Mont Blanc par temps clair.

Face à ces éléments, une question s’impose : prêteriez-vous à l’aventure ? Cette ascension, bien plus qu’un simple défi physique, offre des sensations rares et des souvenirs impérissables. Malgré ses pourcentages musclés, le Col de la Loze reste accessible à qui s’entraîne régulièrement et adopte le bon matériel. Alors, prêt à enfiler le maillot et à pédaler vers les cieux alpins ?

Le Col de la Loze, récent (2019) et Hors Catégorie, défie les cyclistes par son profil irrégulier et ses pentes abruptes. Sa piste cyclable en altitude offre une expérience unique, couronnée d’un panorama sublime. Entre légende alpine et aventure humaine, ce monstre récompense les plus motivés.

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Alex de Vélocitron

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